Colzas Clearfield BASF s’insurge contre la charge de la Conf’
Dans un communiqué paru le 7 août 2018, BASF dénonce la lettre ouverte de la Confédération Paysanne appelant les colzaïculteurs à ne pas semer des variétés Clearfield. Pour la firme, s’appuyant sur l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne du 25 juillet dernier, ces variétés ne relèvent pas de la directive 2001/18.
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Dans un communiqué paru le 7 août, BASF s’insurge contre « l’opération d’intimidation » de la Confédération Paysanne qui a publié le 3 août dernier une lettre ouverte de la Confédération Paysanne incitant les producteurs de colzas à ne pas semer des variétés Clearfield.
Le syndicat considère les VTH (variétés rendues tolérantes aux herbicides par mutagénèse) comme des OGM cachés, s’appuyant sur l’arrêt rendu le 25 juillet 2018 par la Cour de Justice de l’Union européenne.
Les variétés Clearfield pas concernées par la directive 2011/18
De son côté, BASF tient à signaler que cet arrêt contredit les affirmations de la Confédération Paysanne. BASF met ainsi en avant qu’il est indiqué dans l’arrêt que « la directive 2011/18 ne s’applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagénèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps. »
Autrement dit, il y a mutagénèse et mutagénèse. Les variétés Clearfield n’entreraient ainsi pas dans le champ d’application de la directive 2001/18, considère BASF qui rappelle que « toutes ses solutions sont homologuées et respectent bien évidemment la réglementation en vigueur ». Elle demande par ailleurs à la Confédération Paysanne de « cesser de soutenir les faucheurs volontaires et d’exclure ses membres qui mènent des actions de destruction. »
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